Daniel Hulet

Le Cas Morbide

La folie vous guette ?

La pommade KaDick vous délivrera de vos pires cauchemars.
Pommade KaDick et la vie vous sourit.
Pensez à lire la notice

Et Dick alors ?

Bien sûr, me direz-vous Hulet n'est pas Dick. il n'en est même pas un lointain cousin de par quelque origine que ce soit. Pourtant, à la lecture de sa trilogie L'état morbide ou encore de son étonnant Voyage en tête étrangère, il aborde des thèmes chers à la problématique typiquement dickienne. laissez-vous donc emporter dans cet inquiétant périple à travers les bulles biscornues de ce Bruxelles pas si imaginaire que ça.

Biographie Expresse :

Daniel Hulet est né en Belgique en 1947. Elève de l'Académie d'Ixelles, Daniel Hulet débute sa carrière dans la publicité avant de bifurquer vers la BD. Dans un premier temps (1975), il adopte le style humoristique avec Charabia, qu'il crée (avec Blareau) pour Tintin, mais il se tourne très rapidement vers un style plus réaliste avec Léo Gwenn scénarisé par Vicq.

En 1981, il dessine Chris Melville avec André-Paul Duchâteau et De Kuyssche. La même année, sur un scénario de Duchâteau, il crée Pharaon pour la magazine Super As, personnage qui en est maintenant à son septième volume. Mais jusque là, Hulet est un dessinateur mineur dans le milieu.

Cette image négative commencera à changer avec Les Chemins de la Gloire scénarisé par Bucquoy pour les débuts du magazine Vécu. Il obtiendra même un prix (Prix Chlorophylle à Durbuy, Belgique) pour le 2ème volume. Finalement, il donnera le meilleur de lui même chez Glénat avec la trilogie de L'Etat Morbide où il signe également le scénario. Il récidivera aussitôt après avec Voyage en tête étrangère qui attend toujours une suite.

L'Etat Morbide

Acte premier : La Maison Dieu

Charles, jeune dessinateur de BD en mal d'inspiration vient visiter un appartement à louer dans une imposante -et inquiétante- bâtisse. Il est reçu par la concierge madame Spiegel qui vit au milieu de ses chats. Dès le début, celle-ci fait tout pour le décourager de prendre l'appartement, mais Charles est séduit par l'ambiance lugubre des lieux, malgré la pendaison du précédent locataire.

Cet intérêt n'est pas le moins du monde partagé par Alba, son amie, qui n'apprécie ni les cafards, ni les pièces sombres, ni l'atmosphère glauque de l'endroit. Profitant de sa visite, Charles lui montre son album en cours qui parle d'un monde où chacun porte des masques sauf le héros qui se fait arrêter pour cette différenciation obscène.

Finalement Alba repart et laisse Charles s'enterrer dans cet appartement qui petit à petit lui pompe énergie et inspiration. Les voisins, inquiétants et plus ou moins dérangés, et un mystérieux carnet de notes découvert dans une cache du plancher.

La suite de cet article dans Hors Service N°2...


© Hors Service le 24/06/99